Aujourd'hui est un grand jour électoral. A Pessac, ma ville natale, j'ai constaté que dans les bureaux de vote, les pessacais se sont massé activement. Au tableau scolaire, vers 11heures, le taux de participation s'est affiché à plus de 42%. Il peut y avoir plusieurs raisons: une prise de conscience et aussi le fait que certains ont des expliquations météorologiques. D'ailleurs, j'ai pris tous les bulletins, je parle des vrais papiers. La concrétisation, quoi. J'ai enveloppé mon bulletin avec le plus grand soin. Au moment où je l'ai posté dans l'urne, j'ai pu profiter de quelques sensations d'exaltations. Le pouvoir de s'exprimer. Le pouvoir de voter. Le pouvoir de choisir le candidat etc. On entendait des applaudissements qui s'adressaient particulièrement aux jeunes qui votaient pour la première fois. On m'a demandé si c'était ma première fois. Hélas! Les volontaires en particulier des retraitrés se sont déjà mis à organiser avec joie tout en respectant les procédures de vote. Toutes les salles sont comblées de nombreux citoyens. Les queues sont moins nombreuses que l'on n'imaginait. La convivialité s'y est installée, on a rencontré ma voisine, on a discuté et échangé des nouvelles. Sous un soleil de plomb, de multiples familles se rencontraient et discutaient chaleureusement.
Ce soir, on verra sûrement des déceptions et des joies. Il faut l'accepter...
Je me suis dit que les jours électoraux sont primordials pour nous et je pense que ce sont des moments très précieux parce que nous avons eu beaucoup de chance d'être en démocratie par rapport aux autres pays. Dans les rues, j'entendais souvent que la démocratie en France était en berne et certains ont évoqué qu'elle n'existait plus etc... Des personnes se plaignaient sans trêves de ces situations catastrophiques. Je me suis posé la question suivante: "doit-on se contenter de ce que nous avons voté aujourd'hui?".